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La signification commune de son nom – chat-panthère (en italien gattopardo, « chat-léopard ») – indique ses origines. Il y a quelque 8 millions d'années, en effet, la lignée du guépard se sépare du tronc commun Panthera. À ce rameau se rattachent également les futurs puma, caracal et chat doré. Mais ces derniers types de félins semblent liés moins fortement entre eux que les espèces du genre Panthera. Le guépard a dû s'individualiser il y a 4 ou 5 millions d'années.
Dans la famille des félidés, très homogène par ailleurs, il fait aujourd'hui figure d'original. Par sa morphologie d'abord – griffes qui ne sont que partiellement rétractiles, canines assez petites –, par son mode de vie ensuite. Quant à la répartition de ce type de félins dans le monde, elle a totalement changé. Des guépards ont laissé des traces en Amérique du Nord, au début de l'ère quaternaire, il y a 3 millions d'années. En Europe, en Inde et en Chine, un guépard géant, de la taille du lion, avait fait son apparition dès le pliocène. Si l'on compare les fossiles du pliocène et du pléistocène avec le squelette du guépard actuel, ce dernier est nettement plus léger. La lourdeur des guépards géants leur assurait un autre équilibre énergétique, adapté à des courses moins rapides, et une plus grande sécurité. D'autant que leurs proies pesaient, elles aussi, beaucoup plus lourd qu'aujourd'hui. Enfin, il n'y a que 20 000 ans, une autre forme de félin, peut-être proche du guépard actuel, habitait encore l'Amérique du Nord. On l'a appelé Acinonyx trumani, mais ses rapports avec les autres félidés demeurent assez confus. Or, il se trouve qu'au Mexique on parle de trois grands « chats » : le jaguar, le puma et un autre animal, qui serait distinct des deux autres, appelé en aztèque cuitlamiztli et en espagnol onza. En 1986, le cadavre d'un félin abattu dans les montagnes de la Silla, a pu être identifié par des chercheurs à l'université de Mexico : il ne s'agissait que d'un puma probablement hybride. Longtemps animal favori des cours princières du Moyen-Orient et de l'Inde, où il servait de rabatteur dans les chasses à la gazelle, le guépard ne se rencontre plus guère aujourd'hui qu'en Afrique orientale et australe et dans le Sahel, aux confins du Sahara. Il court librement dans la savane après les proies qu'il dispute âprement aux hyènes.
Les tribus indiennes du Rio Napo, dans l’Ouest de l’Amazonie, pensaient que le jaguar était la réincarnation d’un sorcier défunt. Les Olmèques vénéraient un dieu, né des amours mythiques d’une femme et d’un jaguar. Aujourd’hui encore, les chamans des Indiens Guajiros disent se transformer en jaguar pour communiquer avec le monde de l’au-delà.
Le jaguar est un animal compact et bien musclé. Sa structure courte et trapue fait de lui un animal très habile à l'escalade, l'exploration et la nage. Sa tête est robuste et sa mâchoire extrêmement puissante. Celle-ci lui permet d’avoir la plus forte de tous les félidés et de percer les carapaces de tortues. Il a été rapporté qu'un jaguar « peut traîner un taureau de 360 kg sur 8 m dans ses mâchoires. et pulvériser même les os plus robustes. Son physique court et robuste est donc une adaptation à ses proies et son environnement
Il existe plusieurs classifications des sous-espèces qui sont au nombre de 8 pour la plupart des auteurs. Cependant, selon une étude génétique effectuée en 2001, il n'y aurait que trois sous-espèces.
Les sous-espèces:
Il est le seul représentant du genre Panthera en Amérique. L'aire de répartition actuelle du jaguar s'étend du Mexique à travers la majeure partie de l'Amérique centrale et de l'Amérique du Sud au nord de l'Argentine et au Paraguay.
Les plus grands jaguars se trouvent dans le Pantanal brésilien (situé en Amérique du Sud et s'étend sur près de 200 000 km2), les plus petits au Honduras.
En général, les jaguars que l’on trouve dans les forêts denses sont plus petits que ceux trouvés dans des habitats plus ouverts, sans doute parce que la densité des proies (grands ongulés) est plus grande dans les habitats ouverts.
Le jaguar vit en solitaire dans la forêt tropicale. Etudier un jaguar dans son environnement naturel est très difficile car il se méfie de l’homme qui l’a chassé pendant longtemps. Il est donc très rare d’apercevoir un jaguar en liberté.
Les informations récoltées l’ont été indirectement, soit par radio-pistage ou à partir de traces et de carcasses.
Paradoxalement, ce sont les chasseurs qui en traquant l’animal ont contribué à mieux connaître sa manière de vivre.
Les études menées ont apporté quelques éclaircissements. On sait que le jaguar vit de jour comme de nuit, au gré de ses appétits. Son régime alimentaire est très éclectique : tatous, cerfs, tortues, poissons, bétail.
Contrairement à la panthère, on n’a jamais vu un jaguar attaquer l’homme.
Comme tous les félins, le jaguar est un carnivore, se nourrissant de viande. Son régime alimentaire comprend 87 espèces. Le jaguar préfère les grandes proies et chassera des cervidés, des tapirs, des pécaris, des renards, et parfois même des anacondas et des caïmans.
Toutefois, le félin peut manger toutes les petites espèces qu'il peut capturer, y compris les grenouilles, souris, oiseaux, poissons, des paresseux, des singes et des tortues. Il est parfois tué par des éleveurs car il peut également lui arriver de chasser le bétail comme les bovins et les chevaux adultes, Parfois, le jaguar s'attaque au puma, le second plus gros félin du Nouveau Monde.
La surface des territoires est très variable et peut atteindre 500 km² selon l’importance des proies.
Contrairement à d'autres félins comme les chats sauvages, le jaguar adore l'eau, elle est même vitale pour lui. Il en a besoin pour se nourrir et se rafraichir de la chaleur. Les fleuves ne représentent pas des obstacles pour lui puisqu'il lui arrive de traverser à la nage plusieurs kilomètres de large, à l'époque des crues.
Le jaguar a développé une puissance exceptionnelle à mordre, même par rapport aux autres grands félins. Cela lui permet de percer les coquilles ou carapaces des reptiles et d'employer une méthode de mise à mort inhabituelle : il mord directement dans le crâne de sa proie entre les oreilles pour mettre à mort rapidement en livrant un coup fatal au cerveau. Ses griffes rétractiles lui sont utiles pour maintenir la proie de ses pattes arrière, pendant que les pattes avant l'étouffent. Le jaguar chasse des animaux sauvages pouvant peser jusqu'à 300 kg dans la jungle dense.
le jaguar, est le symbole des forces créatrices de l’univers, celles qui firent sortir les terres de l’océan primordial offrant ainsi une demeure aux hommes et aux animaux. IX est donc l’esprit régnant sur la jungle et les montagnes, le gardien de la magie de la Terre.
IX est également le shaman nocturne et secret, l’invisible soleil de la nuit qui, sous la forme d’un jaguar, voyage dans le “monde du dessous”. Il est l’opposé du soleil diurne, MEN, l’aigle.
Le voyage diurne du soleil, de la lumière aux ténèbres, représente la conscience et sa transformation. Le soleil nocturne, sous son déguisement du jaguar, révèle nos peurs subconscientes et leur permet d’être transformées.
Le lion (Panthera leo) est un mammifère carnivore de la famille des félidés du genrePanthera (félins). Il est surnommé « le roi des animaux » car sa crinière lui donne un aspect semblable au Soleil, qui apparaît comme « le roi des astres ».
Mais il est avant tout un puissant et redoutable chasseur dont les techniques d'embuscades et de chasse ne laissent aucune chance à leurs proies.
Le « puma » nom d’origine quetchua, tribu inca du Pérou ou « cougar » du mot brésilien cuguacuarana, « lion de montagne ». Il est perçu comme « roi des montagnes », il règne sur l’au-delà, il entre en contact avec le monde spirituel.
Le puma est l’un des plus gros prédateurs carnivores du continent américain. Le puma est également appelé couguar ou lion des montagnes.
Le pelage d’un puma est uniforme et le plus souvent argenté ou fauve. Dans certaines régions, sa couleur de robe adopte également un ton roux jaune. On remarque que le dessous de son corps est plus clair. En général son pelage est épais et court et ne comporte pas de crinière.
Les pumas vivent aussi bien dans les forêts froides au Canada que sur la brousse rocailleuse des États-Unis (l'animal est présent dans quatorze États de l'Ouest et en Floride)ou la forêt tropicale du Brésil. En Argentine, ils habitent les pampas, et leur aire de répartition s’étend jusqu'à l'extrême pointe de l'Amérique du Sud. On les trouve aussi bien au niveau de la mer qu'à 4500 m. Les pumas n'occupent pas de tanière permanente sauf pendant la reproduction, et préfèrent dormir et s'abriter dans les grottes, les affleurements rocheux ou la végétation épaisse.
Le puma n'aime pas trop l'eau, mais cela ne l'empêche pas de vivre dans les marais de Floride ou du Brésil. L'aire de répartition du puma est la plus vaste de tous les mammifères mis à part l'homme.
Les mâles adultes sont territoriaux. Ils occupent un territoire moyen de 250 km2environ (de 100 à 1 000 km2), qui est marqué par leur urine, leurs déjections ou des traces de leurs griffes sur les troncs, accompagnées d'un marquage odorant ; comme les autres félins, le puma possède des glandes sudoripares au niveau des pelotes digitales et plantaires. Le territoire des femelles est plus restreint (moins de 100 km2en général), ce qui implique que le territoire d'un mâle recouvre plusieurs territoires de femelles.
Des suivis de jeunes couguars par radiotracking dans un habitat relativement fragmenté, en Californie, ont montré qu'ils trouvent assez facilement les corridors biologiques qui leur conviennent et les écoducs leur permettant de traverser une autoroute. La dispersion se fait au moment de l'abandon des petits par la mère en bordure de son domaine vital. Le jeune restait dans un rayon de 300 m à proximité durant 13 à 19 jours et explorait ensuite son nouvel environnement dans la direction opposée à celle prise par la mère. L'âge moyen à la dispersion était de 18 mois (extrêmes : 13-21 mois). Les animaux fréquentent facilement les lisières ville-forêt et les corridors biologiques et écoducs, et semblent apprécier l'absence d'éclairage artificiel direct ou indirect, si ce n'est de pollution lumineuse.
D'abord chassé jusqu'à sa quasi-extinction aux États-Unis, le puma fait un grand retour, avec une population estimée entre 10 000 et 30 000 individus dans l'Ouest du pays, principalement dans les montagnes Rocheuses. L'animal est présent dans quatorze États de l'Ouest et en Floride. On estime entre 4 000 et 6 000 le nombre delions des montagnes en Californie où il est protégé par la loi, entre 4 500 et 5 000 au Colorado ; les couguars de Floride sont estimés à une cinquantaine et constituent la sous-espèce la plus menacée du continent américain. Dans les autres États, sa chasse est légalisée mais soumise à l'autorisation de l'United States Fish and Wildlife Service. Le Texas est le seul État où le puma peut être chassé librement.
Les pumas tentent de reconquérir l'Est du pays, suivant les criques et les cours d'eaux, ils ont à présent atteint les États du Missouri et du Michigan. Cette évolution pourrait permettre d'en trouver sur la quasi-totalité du territoire des États-Unis mais, la réintroduction du loup dans les montagnes Rocheuses est une menace pour le Puma qui était jusque-là le seul grand prédateur carnivore avec l'Ours dans ce territoire. Il y a par exemple environ 25 pumas dans le parc du Yellowstone contre 118 loups.
À cause de l'urbanisation, les pumas se retrouvent de plus en plus fréquemment en contact avec les humains, surtout dans les zones riches en cerfs, leur proie naturelle. Beaucoup de ces félins meurent percutés par des automobiles ou des camions. Si on a compté des attaques d'animaux domestiques (chats, chiens), ils ne se tournent que très rarement vers le domaine des humains comme source de nourriture. Le 2 mars 2011, le puma de l'est américain est officiellement annoncé par l'USFWS (United States Fish and Wildlife Service) comme étant éteint aux États-Unis, mais peut-être était-ce déjà le cas depuis les années 1930. En fait, le statut de cette population en tant que sous-espèce est incertain, et des migrations d'individus de l'ouest de la répartition sont possibles.
Le tigre est présent en Eurasie, de la Russie à la Corée, en passant par la Chine et l’Inde.
L’espèce fréquente principalement les forêts tropicales humides et sèches, ainsi que les forêts tempérées. On peut également la retrouver dans les zones de mangrove et les fourrés denses.
La panthère des neiges appelée « once » ou « irbis » est vraisemblablement le plus insaisissable et reste l’un des plus charismatiques des grands félins. Il possède une superbe robe longue et épaisse de couleur gris clair à gris-crème, avec des taches foncées plus ou moins circulaires.
Cet animal est adapté à son environnement, la couleur de sa fourrure lui permettant unmimétisme dans l’habitat rocheux et enneigé.
La panthère des neiges ou once est un membre de l’ordre des Carnivores et de la famille des Félidés. Bien qu’elle côtoie le lion, le jaguar ou le chat domestique au sein de cette famille, son plus proche cousin est le tigre. Contrairement à ce dernier ou au lion, elle est incapable de rugir avec force : ses cordes vocales sont moins développées que les leurs.
On trouve la panthère des neiges dans 12 pays au travers de l’Asie centrale : en Mongolie, à l'ouest et au sud de la Chine, au Népal, en Himalaya, au Tibet, en Afghanistan et à l'extrême-est de l'Asie centrale.
Elle vit dans les hautes montagnes entre 2 700 et 6 000 m, l'été, et au-dessous de 1 000 m, l'hiver.
Le Lynx, tire son nom d'un héros de la Grèce antique : Lyncée, un Argonaute parti à la recherche de la Toison d'Or et doté d'une vue perçante.
Le Lynx constitue un genre assez distinct des autres félins par ses formes robustes, ses pattes plus hautes, la queue courte, les oreilles terminées par un pinceau de poils.
Descendants du Lynx d'Issoire (fossile considéré comme l’ancêtre des lynx) , les lynx ont connu de nombreuses classifications taxinomiques différentes et les diverses espèces ont tour à tour été sous-espèces puis espèces à part entière. Depuis la fin duXXe siècle, seules quatre espèces sont reconnues : le Lynx du Canada (Lynx canadensis), le Lynx boréal (Lynx lynx), le Lynx pardelle (Lynx pardinus) et le Lynx roux (Lynx rufus).
Le Caracal, qui morphologiquement ressemble aux lynx, a longtemps fait partie du genre Lynx et est encore appelé « Lynx du désert ».
Le Lynx est un carnivore haut sur pattes. Il possède une queue très courte, noire au bout. Son pelage est brun jaunâtre, roussâtre ou gris, plus clair en hiver, fortement tacheté (taches foncées) sur les pattes, moins sur le dos (peu tacheté dans le nord de l’Europe). Ses oreilles sont prolongées par une longue touffe de poils favoris très développées. Il possède des griffes rétractiles.
Les empreintes sont larges et arrondies : les postérieures mesurent en moyenne 7,5 x 6 cm. Elles sont semblables à celles du Chat forestier mais elles sont plus grandes et les griffes ne marquent pas le sol. Les pattes antérieures sont légèrement tournées vers l’intérieur.
Les yeux du lynx sont très fragiles, ils sont 6 fois plus sensibles à la lumière que ceux de l'homme, ceci explique également pourquoi le lynx chasse surtout à l'aube et au crépuscule plutôt qu'en pleine journée.
Le lynx est un animal très endurant mais contrairement aux canidés (loup, renard) il n'a aucune résistance à la course (c'est un marathonien et non un sprinter).
Le pelage du lynx est très variable suivant la localisation géographique mais aussi entre les individus d'une même population. Globalement, trois types de pelages peuvent être distingués : le pelage tacheté, le pelage rayé et le pelage monochrome.
Le domaine vital du Lynx est très variable. Il s'étend de 3 à 300 km2 et plus.
La taille du territoire dépend d'une espèce à l’autre :
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